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Pourquoi diable le Pape a-t-il pris de la papaye fermentée ?
Depuis l'affaire de la "papaye papale" (comprenez le traitement qu'a pris Jean-Paul II à l'invitation du Pr Montagnier en 2002), la papaye fermentée traîne une réputation disons… peu catholique. L'affirmation, corroborée par de nombreux médecins et scientifiques, selon laquelle cette poudre fermentée ralentit l'évolution de la maladie de Parkinson et nous protège de plusieurs maux, surtout des virus, est régulièrement taxée de "charlatanisme". Pourtant, des centaines d'études prouvent le contraire. Mais quelle était exactement la prescription du Pr Montagnier au Pape Jean-Paul II ? Dominique Vialard est entré dans le Saint des saints et sait tout de leur échange...
De la papaye pourrie pour soigner un Parkinson ?
Vous imaginez… de la papaye pourrie pour soigner une maladie aussi complexe qu'un Parkinson ? Une dégénérescence contre laquelle la médecine ne peut rien ou presque ?
Vous imaginez… une poudre blanche sucrée pour vous protéger d'Ebola ? Je n'invente rien car à en croire le Pr Montangnier, l'homme par qui tout est arrivé, virologue (découvreur du virus du sida), Nobel, c'est la meilleure solution du moment en l'absence d'antiviraux spécifiques et de vaccin (voir le carnet d'adresse).
A première vue tout cela est risible ! Oui, mais j'espère vous apporter ici des éléments suffisamment sérieux pour ne pas, bêtement, passer à côté d'une solution qui peut améliorer la vie de nombreux malades à défaut de nous protéger de l'Ebola (ce qui reste à vérifier).
Un remède miracle ???
Il faut bien admettre que l'utilisation commerciale hâtive et souvent artisanale qui a suivi cet épisode papal n'est pas rassurante, y compris pour ceux qui comme vous et moi privilégient les solutions naturelles.
Sur la base des travaux de recherche menés, il faut bien le dire, par un seul laboratoire - Osato (qui commercialise le produit donné au Pape) - toutes sortes de marques d'extrait de papaye fermentée (ou de produits à base de) ont conquis le marché. Avec souvent des argumentaires téléphonés (le pape, Montagnier toujours) accolés à des poudres d'origines incertaines vendues à des prix qui vont aujourd'hui du simple au triple…
Pourtant, pour choisir sa papaye fermentée, il suffit de poser les bonnes garanties. Cliquez ici pour voir lesquelles.
La papaye "Urbi et Orbi" !
Souvenons-nous : au printemps 2005, Jean-Paul II, Parkinsonien le plus célèbre de la planète n'en finit plus d'agoniser sous les caméras du monde entier. Le spectacle est pathétique. Cette agonie met fin à des années de lutte acharnée contre la maladie.
Le Pape avait enchaîné les problèmes de santé depuis l'attentat dont il avait été victime : immunodépression (due au pénible cytomégalovirus probablement contracté via une transfusion), cancer du côlon (qui lui avait valu l'ablation d'une partie des intestins), problèmes articulaires, de fractures de l'épaule puis de la hanche suite à une chute dans sa baignoire (sort que connaissent de nombreux profanes), pose d'une prothèse et vieillissement accéléré avec pour conséquence... un Parkinson.
Encore un effort de mémoire : Jean-Paul II allait déjà très mal début 2002, au point qu'on le disait mourant. Quelques mois plus tard, dans l'été, lors du rassemblement de la jeunesse à Toronto, il était apparu dans une forme qu'on ne lui avait pas vu depuis longtemps. A la surprise générale, du jour au lendemain le Pape parlait distinctement, ne tremblait plus ! Et cette forme a duré deux ans.
Le vrai traitement donné au Pape
Un miracle ? Un sursaut ? La rage de vivre qui animait cet ancien athlète, sa force autant physique, spirituelle que politique (n'a-t-il pas fait tomber le Mur de Berlin) ne permettent pas d'écarter cette possibilité. Mais tout porte aussi à penser que le traitement que Montagnier avait remis la même année au Pape lors d'une audience privée y a fortement contribué.
Si le Vatican n'a jamais communiqué sur l'affaire, des journalistes italiens proches de son entourage ont confirmé que Jean-Paul II avait non seulement pris ce traitement mais qu'il continuait à le prendre avant sa mort.
Que contenait le petit sac violet tendu à un Pape recroquevillé dans sa chaire ? Deux produits et non un (ce que personne n'a dit) pour deux mois de traitement : de l'extrait de papaye fermentée d'Osato et du glutathion (mais les journalistes n'ont pas retenu ce nom compliqué) produit par une firme de biotechnologie new-yorkaise Thyogen. Deux remèdes qui vont très bien ensemble (on va le voir).
Deux remèdes que Montagnier avait déjà testés sur des malades du sida et de Parkinson et sur lesquels il avait constaté des améliorations. Il savait donc ces produits non toxiques et utiles.
On comprend mieux pourquoi le médecin papal d'un jour a été submergé de lettres de Parkinsoniens venant de toute l'Europe. Dans son livre "Les combats de la vie" paru en 2008, il revient sur l'affaire : " Soit je me taisais et faisais valoir la confidentialité, soit je m’expliquais. Je choisis cette dernière option, estimant qu’il n’était pas éthique de me taire : dans la mesure où ce traitement pouvait améliorer l’état de santé du Pape, il fallait faire partager ce bénéfice à tous ceux qui en avaient besoin. "
Les experts ont condamné,
des milliers de gens ont acheté quand même
Que n'a-t-on pas dit, vu, lu ou entendu dans la presse ou dans la bouche des experts (des autorités sanitaires) à propos de la "papaye papale" ou "papayamobile" ? Les uns ont crié au mercantilisme, les autres ont nié tout fondement scientifique à la démarche !
Dès 2002 les Italiens se sont rués sur le produit, puis les pharmacies françaises harcelées, s'y sont mises, harcelées de demandes de Parkinsoniens.
Affolement à la Direction des Fraudes, branle-bas de combat à l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa). Quelques mois plus tard, en 2004, le produit est retoqué au motif "d'allégations non fondées". Comme d'habitude sans l'amorce d'un débat scientifique. Montagnier juge l'avis de l'Afssa "emberlificoté", il n'a pas tort car celle-ci reconnaît que quelques résultats obtenus via des études in vitro ou in vivo montrent des effets antioxydants et immunostimulants tout en affirmant qu'ils sont "difficilement interprétables"…
Mais la menace a porté : les pharmaciens ont reculé. Quelques mois… Car très vite la valeur d'usage l'a emporté tandis que les preuves scientifiques ont continué de s'accumuler : des milliers de personnes se sont mises à consommer de la papaye fermentée et c'est toujours le cas.
Ce ne sont pas des milliers d'idiots.
Beaucoup de témoignages
pour toutes sortes de maux…
Que la papaye soit une sorte d'élixir de jouvence, un remontant et un produit de beauté naturel, ça les Anciens le savaient.
"La papaye est l'arbre de la jeunesse éternelle", disait Vasco de Gama. En Amérique du Sud le "fruit des anges" entre dans de nombreux remèdes populaires. Comme en Asie où sa forme fermentée est utilisée depuis des siècles. Aux Philippines on sait depuis longtemps qu'il est bon de manger le fruit presque pourri pour bien vieillir. Comme au Japon où la papaye est prisée sous la forme lacto-fermentée.
Mais l'observation la plus intéressante ne remonte qu'à une quinzaine d'années, quand les Japonais qui recouraient à l'extrait de papaye pour toutes ces raisons ont constaté d'autres bienfaits, inattendus…
Ce que les Japonais ont découvert par hasard
L'invention de l'extrait de papaye fermenté est partie d'une observation : on avait constaté qu'aux Philippines les gens qui consommaient ce fruit fermenté vivaient plus vieux. C'est ainsi que la préparation, bardée de propriétés antioxydantes validées en laboratoire, s'est diffusée au Japon dès la fin des années 90 en tant que complément alimentaire "anti-âge".
Quadras et cinquantenaires japonais ont plébiscité l'extrait après avoir observé qu'il leur donnait un meilleur tonus et une peau plus souple, élastique. On a parlé de "cosmétique qui se mange", on a dit que la famille impériale en faisait usage et dans ce pays qui nous a habitué aux pratiques insolites, des femmes appliquaient l'extrait dilué dans un peu d'eau directement sur leur peau…
Et puis très vite ont afflué les témoignages de personnes souffrant de maladies cardiovasculaires, neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson), chronique, inflammatoire (bronchite, hépatite, gastrite), de cancer, de diabète… Tous ces témoignages de malades rapportaient un mieux, un regain d'énergie, de forme.
Et c'est bien ce qui a poussé des scientifiques aussi prestigieux que l'Américain Lester Packer (spécialiste du stress oxydatif et des antioxydants), l'hématologue israëlien Eliezer Rachmilewitz ou le Pr Tsunataro Kishida de l'Institut Pasteur de Tokyo à approfondir les recherches. Et à découvrir, finalement, qu'aux propriétés purement antioxydantes de la papaye fermentée s'ajoutaient des effets immunostimulants qui conféraient à ce produit un spectre d'action aussi surprenant qu'inattendu.
Comment la papaye ralentit les processus de vieillissement
Tous les essais cliniques (randomisés en double aveugle), toutes les études (elles se comptent en dizaines) menées à l'époque et depuis, notamment aux Etats-Unis, toutes les observations recueillies chez les utilisateurs, vont dans le même sens.
L'extrait de papaye est aussi utile devant la fatigue physique et psychologique liée à un trop plein d'activité, des problèmes de sommeil, un stress, des comportements néfastes (alcool, tabac) que pour contrer les processus dégénératifs liés à l'âge et à la pollution.
Grâce au processus de fermentation lactique et à la richesse nutritionnelle du fruit Carica papaya la poudre obtenue est une "bombe" antioxydante au pouvoir inégalé. Elle ne le doit pas à son pouvoir intrinsèque (pas de valeur ORAC) mais à sa capacité d'induire et de stimuler nos défenses antioxydantes endogènes en stimulant la production de nos deux enzymes majeures : le glutathion et la super oxyde dismutase (SOD).
Multiplié par 5 par rapport au jus frais, ce pouvoir antiradicalaire indirect de l'extrait est 20 fois plus actif que celui de la vitamine E prise isolément.
Cet antioxydant d'exception neutralise donc les radicaux libres, inhibe l'oxydation des lipides et retarde certaines pathologies liées aux radicaux libres. Ainsi :
- il retarde le vieillissement.
- il diminue l'impact de la pollution environnementale.
- il ralentit l'évolution des maladies dégénératives : Parkinson (son utilité chez les patients résistant au traitement L-Dopa a été démontrée), Alzheimer, sclérose en plaques, sclérose latérale amyotrophique… et de toutes les affections liées à un stress oxydant (il protège par exemple les lipides des membranes cellulaires, notamment chez les sujets atteints d'hépatite B ou de diabète insulinodépendant ou améliore l'état de thalassémie, anémie de type héréditaire).
Et remonte nos défenses : antioxydantes et antivirales
Outre cette capacité à moduler dans l'organisme l'équilibre oxydant/antioxydant, l'extrait de papaye stimule et module le système immunitaire en activant la production de tous nos "petits soldats" : cellules macrophages, lymphocytes T et B, cellules "tueuses naturelles" (NK), interféron.
Cette double activité, qui a fait l'objet d'une énorme documentation scientifique (résumée dans le livre "Vivre longtemps en bonne santé" du Dr Mantello et du Pr Montagnier), en fait un complément efficace pour tout problème de santé mêlant fort stress oxydant et immunodépression. Du plus évident au plus complexe :
- infections respiratoires à répétition,
- fatigue et affaiblissement dus à une chimiothérapie intensive,
- inflammations artérielles liées à la pose de stents dans les coronaires,
- maladies auto-immunes,
- sida, cancer, diabète.
C'est dans la même veine un complément puissant pour contrer toute attaque infectieuse, qu'elle soit bactérienne ou virale.
Il n'existe pas qu'un seul extrait de papaye !
L'épisode papal a fait les beaux jours du laboratoire Osato, qui s'est vite imposé comme le fournisseur officiel et mondial d'extrait de papaye, booster de forme et de beauté, avec le concours de personnalités telles que Sharon Stone aux Etats-Unis ou plus près de nous Claudia Cardinale, Jean Alesi ou le Milan AC.
Et au motif que ces données scientifiques ne valent que pour ses produits fabriqués selon le procédé FPP, le labo a longtemps fait la guerre aux concurrents qui ont exploité le filon, y voyant une démarche "peu scrupuleuse" et des "copies".
D'un point de vue purement juridique, cela se défend : les nombreuses publications scientifiques de la marque ne peuvent être exploitées à des fins commerciales par ses concurrents.
D'un point de vue technique, cependant, rien ne nous interdit de penser que toute papaye ayant subi un processus de fermentation dans les règles présente des propriétés équivalentes à peu de choses près de celle d'Osato.
C'est ça la papaye fermentée : du sucre ?
Je me souviens du jour (c'était quelques mois avant la mort du Pape), où Luc Montagnier m'a tendu un sachet d'extrait de papaye à la fin d'un entretien poussé sur le sujet. Et de ma déception une fois que j'ai eu la poudre en bouche !
Je ne m'attendais à rien de précis mais cet extrait, dont le Prof venait de m'expliquer les formidables propriétés me faisait l'effet d'avaler une pincée de sucre. Je me suis abstenu de commentaire mais je n'en pensais pas moins.
Vu le prix du sachet (1 euro 50 déjà à l'époque), à chaque fois que je prends ce produit (je m'en sers aussi pour enrayer un rhume l'hiver), je ne peux m'empêcher de penser que j'avale une sorte de bonbon super cher sans rien dedans, comme ces poudres à 10 ct vendues dans les bureaux de tabac dont raffolent les enfants (mais ces dernières, au moins, piquent la langue de façon rigolote).
C'est que l'extrait fermenté, s'il renferme des protéines, des acides aminés et des vitamines contient surtout beaucoup de sucre… Osato ou pas.
Un produit fermenté très différent des autres
Cette banalité affligeante ne joue pas en faveur de l'extrait de papaye fermentée. Bon, un pape est passé par là, et la renommée de la papaye joue aussi. Mais précisons quand même les choses tant la confusion persiste : on ne trouve pas plus les grands principes actifs du fruit comme la papaïne dans l'extrait pas plus que de probiotiques classiquement issus de la fermentation.
La papaïne et la chymiopapaïne, enzymes formidables que l'on utilise en rhumatologie (on en a fait un médicament pour traiter les hernies discales), pour le confort digestif ou dans les régimes amincissants, ont disparu.
En réalité l'extrait de papaye n'a pas les qualités d'un produit de fermentation qu'il n'est pas vraiment (c'est un produit brut obtenu après fermentation) et son mode d'action antioxydant et immunomodulant (indirect on l'a vu) passe par d'autres nutriments, surtout des acides aminés à travers des processus biochimiques subtiles et très complexes.
L'extrait Osato est obtenu par fermentation alcoolique de longue durée (9 mois selon le fabricant) de pulpe de papaye après addition de dextrose et de Saccharomyces rouxii ATCC 14679. Le produit brut obtenu subit ensuite une dessiccation complète et le produit final consiste en une poudre blanche qui ne contient plus d'enzymes et plus de fibres mais qui se compose (pour 100 g ) de :
- 97 g de glucides (rajoutés, majoritairement oligosides),
- 0,3 g de protéines (une quinzaine d'acides aminés),
- 3 vitamines : B6, B9 et niacine,
- 6 minéraux : calcium, magnésium, potassium, fer, cuivre et zinc.
Il existe d'autres extraits de qualité, à des prix raisonnables
La fermentation est un processus à la fois complexe (qui impose des précautions de microbiologie) et simple (le temps fait son œuvre) dont Osato n'a pas le monopole. Osato affirme utiliser un procédé spécifique secret (en appliquant des normes ISO) mais la composition de base de son produit ne diffère pas fondamentalement de celle d'un autre extrait fermenté réalisé selon les règles même si la poudre finale varie ; chacun d'ajouter pour la rendre agréable et mangeable telle dose de maltodextrine, de dextrose et éventuellement d'arôme (voire de probiotique : il existe un extrait enrichi de la sorte).
Notons qu'en matière de sucre la "papaye papale" n'est pas la plus légère, ce qui fait que son taux de concentration ne dépasse pas les 10% de papaye fermentée pure (sur un sachet de 3 g) que revendiquent d'autres laboratoires.
Au final, le Fermented Papaya Preparation (FPP) d'Osato est incontestablement un excellent produit mais il se trouve que c'est aussi, et de loin, le plus cher (il faut bien financer les études scientifiques). Son prix prohibitif le rend peu accessible à une bourse modeste, surtout pour de longues cures.
Vous pouvez vous payer de l'extrait Osato, tant mieux, et je vous le recommande. Vous ne pouvez pas ? Il y a d'autres solutions. Les paysans philippins dont s'est inspiré Osato que je sache ne respectent pas les normes ISO !
Alors quelles garanties exiger ?
Il n'y a rien de plus difficile à identifier qu'une poudre blanchâtre ou légèrement orangé (ou de comprimés du même tonneau) sans autre goût que celui du sucre. Rien de plus facile à copier et à vous vendre, surtout si un éminent scientifique vous dit que c'est bon.
D'où la nécessité de ne pas aller systématiquement vers le produit le moins cher possible (compte-tenu de l'origine lointaine du produit et de son processus de fermentation, coûteux) et de vous assurer :
- que la papaye utilisée pour l'extrait n'est pas OGM (attention cette espèce pullule dans certaines régions d'Asie comme la Thaïlande), que sa culture est exempte de pesticides, d'engrais et qu'elle n'a pas subi d'irradiation.
- que les graines (toxiques) ont été éliminées dans le processus.
- que la formulation finale ne contient rien d'autre que de la papaye fermentée et des excipients (cités plus haut). Il se peut qu'il y ait aussi un arôme d'origine végétale et un enrichissement en vitamines A, C et E. Cela ne gâte rien, à condition que leur origine soit naturelle et plutôt d'origine végétale,
- que la poudre une fois le sachet ouvert ne dégage pas une odeur forte, ce qui trahit immanquablement un défaut de fabrication (le goût en revanche peut être âcre, c'est le goût naturel avant rajout de sucre).
Quelques marques apportent ces garanties et peu importe qu'elles s'approvisionnent auprès de grandes exploitations à Hawaï ou aux Philippines ou chez de petits agriculteurs en Inde (comme ici avec l'une des meilleures concentrations du marché, à 10%, et un prix raisonnable).
Quelle forme, quelle dose,
comment et pour quel usage ?
Rien ne vaut l'extrait sous forme de poudre en sachet de 3 g ou la forme comprimé éventuellement. En revanche je ne vous conseille pas les gélules car pour pouvoir déployer toutes ses propriétés, l'extrait ne doit pas être avalé (ou croqué) immédiatement : il faut mettre en effet ses glandes salivaires à contribution afin que les enzymes salivaires puissent "catalyser" les composants, surtout les acides aminés. C'est aussi pour cette raison qu'il est déconseillé de boire après, pendant au moins 10 mn.
La posologie est la suivante :
- Pour un effet anti-âge (prévention du stress oxydant et du vieillissement accéléré de la peau) : 1 sachet par jour, le matin à jeûn (ou 3 cp pour des cp dosés à 100 mg de papaye fermentée pure). Cures de 2 à 3 mois 2 à 3 fois par an (selon l'âge et l'environnement).
- Pour la prévention des maux d'hiver (toux, rhume, mal de gorge, grippe) : prendre 1 sachet par jour (pendant 2 à 3 mois).
- Pour une affection hivernale en cure d'attaque : 2 à 3 sachets par jour (jusqu'à disparition) puis pendant 2 ou 3 jours.
- Pour un stress oxydant installé (forte pollution, stress, tabac, alcool mais aussi sport intensif, régimes alimentaires) : 1 à 3 sachets par jour jusqu'à diminution de la fatigue et sentiment de bien-être.
- Dans le cadre de pathologies telles que cataracte, diabète, rhumatismes, maladie cardiovasculaire, tumeur, Alzheimer, Parkinson, en complémentation :
2 sachets par jour, voire (en fonction de la gravité) jusqu'à 3 ou 4.
3 sachets par jour après une chimiothérapie pendant 1 semaine puis 2 sachets durant au moins 3 mois.
Du glutathion en renfort ?
Je vous le conseille vivement : le glutathion réduit renforce notre taux de glutathion (élément-clé de nos défenses antioxydantes, j'en ai déjà parlé dans un précédent article), combat l'oxydation lipidique et régénère la vitamine C oxydée qui retrouve ainsi sa forme active. Pour cela il doit être accompagné de sélénium et de vitamine C. A chacun donc de gérer au mieux cet apport glutathion-sélénium-vitamine C.
Le glutathion est même tout indiqué pour les plus malades qui souhaitent améliorer durablement leur état général.
Voici à ce propos "l'ordonnance" qu'avait donné Montagnier au médecin du Pape : 3 sachets de 3 g d'extraits de papaye fermentée par jour, 3 capsules de 500 mg de glutathion.
C'est exactement ce que je prendrai quand l'Ebola sera là (voir mon PS).
Prenez soin de vous
P.S. : Papaye contre Ebola : le dernier coup d'un Nobel farfelu ?...
Montagnier a ses marottes et on peut toujours en rire. Mais à la différence de la plupart des scientifiques qui le stigmatisent (sur la mémoire de l'eau par exemple ou l'antibiothérapie pour l'autisme) ce Nobel virologue ne reste pas enfermé dans la recherche fondamentale : c'est aussi un clinicien de terrain qui mouille sa chemise dans des essais cliniques en Afrique et ailleurs (en tant que Président de la Fondation Mondiale Recherche et Prévention Sida).
Les antioxydants et immunostimulants qu'il préconise, comme l'extrait de papaye ou le glutathion, il les éprouve au contact des malades, en accompagnement par exemple des thérapies du sida. L'immunodéficience il connaît…
En tant que virologue de terrain il a toujours dit que la première et la seule façon de se prémunir des épidémies et des virus passe par :
- Une excellente hygiène, pour réduire tout risque de contact avec le virus.
- Une alimentation riche en fruits et légumes, pour éviter toute carence nuisible à nos défenses.
- La prise d'antioxydants puissants de type glutathion ou SOD, pour remonter nos défenses antioxydantes endogènes (qui reposent sur ces deux piliers) et réduire le stress oxydatif qui nous affaiblit par ailleurs.
- La prise d'immunostimulants pour mettre nos défenses immunitaires en ordre de bataille.
La papaye fermentée vantée par Montagnier n'est pas le seul immunostimulant existant (le trio de champignons japonais maïtaké- shitaké-reishi est aussi très fort), mais celui-ci a la particularité de remonter aussi les défenses antioxydantes, et c'est le seul qui a été autant étudié. Je sais qu'il en prend en cures régulières et plus qu'à l'accoutumée quand il a un début de rhume ou qu'il voyage dans des zones à fort risque épidémique. Et cette efficacité antivirale que chacun peut expérimenter face aux virus du rhume (rhinovirus) s'applique selon lui à tous les virus : VIH, H5N1 (il l'avait déjà dit haut et fort à l'époque de la grippe aviaire) et même aux pires virus que l'on connaisse, j'ai nommé ce terrifiant trio Ebola, Marburg, Lassa. Ces virus très contagieux (au contraire de ce que l'on nous dit actuellement avec Ebola en nous montrant toujours les mêmes images de soignants en scaphandre !), tous mortels à plus de 80%, tous à l'origine de fièvres hémorragiques fatales.
Alors si notre Nobel affirme depuis quelques jours que l'extrait de papaye est avec le glutathion le meilleur moyen de se protéger de l'épidémie d'Ebola, pourquoi continuer à l'ignorer ? Faute de mieux les autorités de santé feraient bien de tester ce genre de solution en Afrique de l'Ouest, ou en Ouganda où un cas de Marburg vient aussi d'être déclaré !!!
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