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Le piège des somnifères comment ne pas y tomber ?
Le sommeil a longtemps été perçu comme un état végétatif et sans intérêt, jusqu’à ce que la science en éclaire l’importance vitale. Il est pourtant l’objet de nombreux troubles, du moins à l’aune de la conception moderne d’une bonne nuit qui voudrait que l’on dorme d’une traite de 22 h 30 à 6 h 30 environ. Mais est-ce bien notre sommeil qui est en souffrance et au fond, de quelle souffrance s'agit-il ? Conseils naturels pour se réconcilier avec ses nuits- Partie 6
Près d’un quart des Français consomment occasionnellement ou régulièrement un psychotrope, une situation amplifiée par la crise du Covid. Ces produits continuent d’être plébiscités, malgré les inconvénients accablants qu’on leur a découverts avec le recul : accoutumance, dépendance, somnolence diurne, symptômes de sevrage dissuasifs (distorsion perceptive, hallucinations, spasmes musculaires…) et à long terme, démence, dépression voire tendance suicidaire.
Les benzodiazépines (tel le Xanax, ancien best-seller mondial) et autres imidazopyridines (dont le Stilnox, faussement présenté comme « moins pire ») devraient n’être utilisés que brièvement (de 4 à 12 semaines maximum selon la spécialité), mais sont souvent consommées pendant des années, en particulier par les personnes âgées.
Une voie sans issue
C’est surtout l’indication primaire de ces divers psychotropes qui se révèle illusoire. Ils sont couramment prescrits pour traiter les troubles du sommeil. Or on constate que leurs effets sédatifs et anxiolytiques s’estompent souvent au bout de quelques semaines. De plus, ils ne changent rien aux causes de l’insomnie mais modifient la structure même du sommeil, réduisant la part des deux stades les plus bénéfiques, le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal.
Les somnifères en arrivent ainsi à devenir la cause de formes encore plus difficiles à traiter. Pour le Dr Patrick Lemoine, psychiatre et spécialiste du sommeil, ils n’ont en réalité qu’un effet anti-éveil et relèvent davantage de l’anesthésie, un état très différent du sommeil qui n’apporte aucun des bienfaits de ce dernier. Lorsque n’en pouvant plus, on voudrait tout arrêter, on ...
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