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Quelle plante adaptogène pour quelle phase de stress ?
Depuis quelques décennies déjà, un intérêt croissant est porté aux plantes classées comme " adaptogènes " telles que ginseng, cordyceps, éleuthérocoque, astragale, maca, rodhiole, ashwagandha…Et pour cause, elles sont une réponse efficace de soutien à nos organismes sollicités constamment par notre mode de vie moderne. Voyons ensemble en quoi elles peuvent nous aider, et quelle plante répond au mieux à quels types ou phases de stress. Partie-3
Si vous faites le choix de prendre une ou plusieurs des plantes citées ci-dessous, observez les préconisations et contre-indications indiquées sur le produit. Par exemple, nombre d’adaptogènes toniques peuvent provoquer des difficultés de sommeil en étant pris le soir.
Oxydation et vigilance du système nerveux
Le niveau de stress oxydatif compte pour partie dans la capacité de l’organisme à conserver un équilibre neurovégétatif. En effet, plus le taux de radicaux libres est important et plus votre corps est en état d’alerte. Ce n’est pas un hasard si toutes les plantes adaptogènes contiennent bon nombre de nutriments intervenant dans les cycles antioxydants. Réduire votre stress oxydatif, c’est déjà soutenir votre système nerveux.
Les adaptogènes de la phase d’alarme
Tous les adaptogènes peuvent être pris durant la phase d’alarme, car la réserve de vitalité surrénalienne est toujours présente. Nous allons donc en évoquer quelques-uns, soit plus délicats à prendre lors des phases plus avancées, soit ayant des polarités spécifiques différentes de l’adaptation au stress.
- Ginseng (Panax ginseng). C’est le premier auquel on pense. Le ginseng est un très bon tonique tout terrain, qui tire ses propriétés à la fois de sa richesse nutritionnelle (vitamines B, C, E, vaste spectre de minéraux et oligo-éléments comme le manganèse, le zinc, le phosphore, etc.) et aussi de composés nommés ginsénosides (appartenant à la famille des saponines) jouant un rôle dans sa forte activité antioxydante. Vous pouvez en trouver deux sortes sur le marché : le blanc et le rouge. En réalité, il s’agit d’une seule plante, mais le blanc est fait de racines jeunes (quatre ans) séchées, tandis que le rouge vient de racines d’au moins six ans qui ont été chauffées.
- Cordyceps (Cordyceps sinensis). Moins connu que l’adaptogène précédent, il s’agit d’un champignon très particulier puisqu’il fait partie de ce qu’on appelle les entomopathogènes, c’est-à-dire qu’il parasite les insectes. Je vous encourage à aller voir des photos, c’est très impressionnant. Utilisé dans la médecine traditionnelle chinoise, lui aussi possède un profil nutritionnel intéressant (acides aminés essentiels, vitamines B, E, cordycépine, acides gras poly-insaturés, minéraux et oligo-éléments comme le zinc, le fer, le sélénium, le magnésium, etc.). Comme plusieurs champignons, il contient des molécules actives nommées bêta-glucanes, ainsi que de l’ergostérol, une substance qui se transforme en vitamine D2 sous l’action des rayons ultraviolets. Ses propriétés sont assez polyvalentes : un bon tonique en cas de coup de fatigue, des vertus antioxydantes, un soutien immunitaire, un impact endocrinien qui lui vaut la réputation d’augmenter la libido et la puissance sexuelle. Vous pouvez le trouver séché, en poudre, en gélules, en comprimés, en extraits hydro-alcooliques.
- Éleuthérocoque (Eleutherococcus senticosus). Au départ considérée comme l’adaptogène du sportif par excellence, on ...
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