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Adaptogènes : comment éviter épuisement et burnout ?
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La première chose est de ménager des moments quotidiens de récupération.
Depuis quelques décennies déjà, un intérêt croissant est porté aux plantes classées comme " adaptogènes " telles que ginseng, cordyceps, éleuthérocoque, astragale, maca, rodhiole, ashwagandha…Et pour cause, elles sont une réponse efficace de soutien à nos organismes sollicités constamment par notre mode de vie moderne. Voyons ensemble en quoi elles peuvent nous aider, et quelle plante répond au mieux à quels types ou phases de stress. Partie-4
Reste à considérer les plantes adaptogènes utiles si l’on atteint la phase d’épuisement, mais surtout les gestes préventifs que l’on pourra adopter pour éviter d’en arriver là.
Les adaptogènes de la phase d’épuisement
- Chêne pédonculé (Quercus robur), en macérat glycériné (MG). C’est un grand remède qui ressource les glandes surrénales sans les malmener, et en prenant en charge l’ensemble du système endocrinien. C’est le remède de la convalescence et de l’épuisement par excellence, qui a sa place partout où la personne a la sensation de ne pas réussir " à remonter " après un évènement difficile (lourde opération chirurgicale, accident, etc.). Je ne partage pas l’opinion que le cassis MG est toujours doux pour les surrénales. J’ai vu trop de personnes en avoir pris quelques mois sans progression au sortir d’un burn-out, et ressentir un vrai changement après quelques semaines de chêne MG. Ce remède a aussi une facette beaucoup plus masculine, en soutenant le système hormonal des hommes vieillissant, prolongeant notamment leur vitalité testiculaire.
- Ashwagandha. Il est autant adapté à cette troisième phase qu’à la seconde, c’est pourquoi nous l’avons développé dans la partie précédente. Vous pouvez également lire un article entier consacré à cette plante très polyvalente.
Bien sûr, la liste que nous avons présentée n’est pas exhaustive, d’autres remèdes pourraient avoir leur place ici, tels la schisandra, la griffe de chat, le romarin, etc.
Quand mon SNV n’en fait qu’à sa tête
Il ne faut pas confondre votre ressenti en tant qu’individu et l’équilibre de votre système neurovégétatif (SNV). Cette partie de votre système nerveux gère ses affaires d’une façon qui échappe à la conscience. Prenons un exemple : vous êtes invités chez des amis. Après avoir pris le temps de discuter autour d’un bon repas, ils vous proposent de finir la soirée devant un bon film, un thriller que vous ne connaissez pas. Eh bien, tandis que vous vous sentez détendu et entouré de gens que vous appréciez, votre système neurovégétatif, lui, monte un peu plus en ortho à chaque scène qui contient une image représentant une forme de violence, ce qui illustre bien, au passage, l’autonomie ...
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