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Thyroïdite d'Hashimoto : l’apport des médecines naturelles
Cette pathologie auto-immune concerne aujourd’hui environ une personne sur mille, la gent féminine étant dix fois plus affectée que la gent masculine. De toutes les hypothyroïdies, celle-ci est la plus fréquente. Afin d’en comprendre les mécanismes et, à partir de là, d’envisager des traitements, il convient de commencer par un rappel physiologique. C’est parti ! -Partie 4
Une approche par les médecines naturelles comporte les recommandations faites pour toute maladie auto-immune : référez-vous au n° 90 d’Alternative santé (mai 2021) dédié à ce sujet. Cette démarche naturelle repose sur quelques principes.
L’explication du fonctionnement du traitement hormonal substitutif
Qu’il repose sur le Lévothyrox, l’Euthyral ou le Cynomel, le traitement allopathique ne fait que mettre en veilleuse le système de régulation de la production de la T4 par la thyroïde, une approche qui n’est pas sans inconvénients.
Faute de ne plus être stimulée, la thyroïde peut devenir totalement et définitivement incapable de produire de la T4 : le traitement substitutif est alors incontournable quelle que soit sa tolérance.
Le traitement substitutif ne permet pas le retour vers une normalisation de la fonction glandulaire (pour ce soit possible, il faudrait que le processus auto-immunitaire n’ait pas trop détruit le tissu thyroïdien). En effet, dans près d’un tiers des cas d’hypothyroïdie frustre, la fonction thyroïdienne se rétablit spontanément en quelques années.
Fort de ces informations, le malade reste toujours libre de conserver le traitement allopathique sans le modifier, comme il peut décider d’aménager le traitement grâce à une complémentation micronutritionnelle et une recommandation en phytothérapie.
Le bilan micronutritionnel
Parallèlement au bilan micronutritionnel systématique, réalisé principalement à partir de prélèvements sanguins, il convient de faire faire un dosage de l’iodurie (normale de 100 à 300 mg/l).
L’éviction de certains polluants environnementaux
De nombreuses substances sont toxiques pour la fonction thyroïdienne : cadmium, mercure, plomb, certains pesticides, les PCB (polychlorobiphényles), les bisphénols A et S, les PFC (composés perfluorés), le triclosan. En pratique, cela revient à :
- Arrêter le tabagisme, prier le compagnon ou le colocataire fumeur de ne plus fumer qu’en extérieur,
- Consommer essentiellement des aliments issus de l’agriculture biologique,
- Privilégier le poisson de mer sauvage au poisson de mer d’élevage (parfois riche en PCB !), à condition néanmoins de ne choisir que les spécimens de petite taille afin de réduire l’impact des autres polluants comme le mercure,
- Remplacer les conteneurs alimentaires en plastique par leurs équivalents en verre ou en acier 18/10 (dit chirurgical),
- Préférer les ustensiles de cuisine qui ne sont pas recouverts d’une pellicule antiadhésive (PCF),
- Écarter les produits alimentaires industriels dont l’emballage contient un PFC ou un bisphénol,
- Renoncer à tous les produits d’hygiène et de cosmétique contenant du triclosan…
La recommandation alimentaire
En plus des recommandations communes à toutes les maladies auto-immunes, nous pouvons rappeler les deux points suivants :
- Même s’il est certain que la consommation de crucifères – surtout crue – est susceptible d’inhiber la TPO (thyroperoxydase), ...
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