Accueil Traitements Vessie hyperactive : ostéopathie et homéopathie à la rescousse
Vessie hyperactive : ostéopathie et homéopathie à la rescousse
Le syndrome de la vessie hyperactive se définit par des fréquences mictionnelles très rapprochées, plus précisément par le fait d’aller uriner plus de huit fois en vingt-quatre heures. Plus fréquent qu’on ne le croit et relativement tabou, il peut rendre la vie insupportable à qui en souffre et installer dans une possible phase d’errance thérapeutique. Voici des pistes pour y voir plus clair.
Est-ce une nouvelle épidémie ? Au vu des nombreuses lettres reçues par la rédaction concernant le syndrome de la vessie hyperactive, il nous semblait opportun d’enrichir un article déjà paru sur le site d’Alternative santé qui traite des exercice de rééducation et des remèdes naturels. Les causes de ce syndrome sont, en effet, multiples et variées. Il peut, dans certains cas, être résolu grâce à des manipulations d’ostéopathie et être appréhendé par une approche homéopathique. Quand cela n’a pas d’effet, les méthodes plus drastiques proposées par l’urologie ou la neuro-urologie ont généralement un impact. En ostéopathie, le praticien Alain Lavallée explique : "Parmi les causes du syndrome de la vessie hyperactive, il y a les origines neurologiques qui viennent pour certaines du système nerveux central et pouvant être liées à un AVC, une sclérose en plaques, un kyste, une tumeur. En ostéopathie, nous ne traitons pas cela, nous prenons plutôt en charge la partie relevant des contraintes mécaniques et qui ont un impact neurologique. Nous travaillons à redonner de la mobilité au sacrum et agissons aussi sur le sigmoïde – la partie du côlon précédant le rectum et qui stocke les fèces. "
Travailler sur le sacrum…
La vessie hyperactive est un problème facilement repérable : en temps normal, la vessie ne dépasse pas de l’articulation pubienne (symphyse pubienne). Quand elle dépasse, c’est qu’elle commence à être pleine. Alain Lavallée : « Si l’on appuie sur le ventre au-dessus de la symphyse pubienne et que la personne ressent l’envie d’uriner, c’est que manifestement la vessie fonctionne bien. Mais si la personne à des envies d’uriner alors que la vessie ne dépasse pas la symphyse pubienne, on rentre dans le cas d’une vessie hyperactive. »
L’ostéopathe réalise alors le plus souvent un travail sur le sacrum. Les racines nerveuses qui innervent la vessie sont situées au niveau des vertèbres sacrées S3-S4 qui sortent du sacrum. « Quelquefois, le sacrum est un peu bloqué et peut perturber ces racines. Cela va être une de nos actions », poursuit l’ostéopathe. Il vérifie donc, dans un premier temps, la mobilité du sacrum avant d’« appuyer sur sa partie basse pour lui redonner sa mobilité ». Cette action libère les tensions, notamment des lames tendineuses, qui sont à la fois porte-nerf et porte-vaisseaux : si le sacrum est bloqué, ces lames vont être tendues, ce qui va parasiter le sphincter vésical et provoquer la sensation de devoir uriner.
… et sur le sigmoïde
L’ostéopathie se penche sur toutes les contraintes mécaniques que peut subir la vessie. Lorsque l’on appuie sur la vessie, cela va donner envie d’uriner. Mais si la vessie n’est pas très pleine et que l’on veut, par exemple, faire une analyse d’urine, on va avoir du mal à uriner puisque les récepteurs nerveux n’envoient pas l’information indiquant que c’est possible ; les fibres lisses ne se relâchent pas. « Dans cette situation, on peut appuyer au-dessus et derrière la symphyse ...
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