Inflammation chronique : de la vitamine D, oui, mais pas que…

Il y a quelques années, la notion de terrain inflammatoire de bas grade est apparue dans la littérature médicale. En clair, avant que n’apparaisse une maladie chronique, une inflammation chronique s’est installée aux niveaux cellulaire, humoral et tissulaire.Certains examens de laboratoire sont capables de la mettre en évidence, en particulier les élévations des taux de protéine C-réactive (CRP), d’interleukine 6 (IL-6) et de facteur de nécrose tumorale alpha (TNFα).

Une étude vient d’établir que l’élévation de la CRP est probablement causée par un déficit en vitamine D et que la correction de cette carence d’apport pourrait réduire l’inflammation chronique. En réalité, elle ne fait que confirmer les résultats d’études précédentes sans toutefois affirmer de façon claire et définitive une relation de cause à effet et l’efficacité de la supplémentation vitaminique.

De plus, c’est oublier qu’une pathologie est rarement uni-factorielle. Il serait donc vain de prendre de la vitamine D sur le seul constat d’une élévation de la CRP. Pour rappel, les principales causes de l’inflammation chronique sont la malbouffe et l’entretien de pensées et d’émotions négatives. Ainsi, en plus d’une complémentation micronutritionnelle, est-il indispensable d’adopter un mode alimentaire connu pour son caractère anti-inflammatoire (méditerranéen, végétarien, Okinawa) et de se libérer du carcan des pensées négatives récurrentes, avec l’EFT ou l’EMDR… Rappelons que l’EFT est la technique de liberté émotionnelle de Gary Craig, et que l’EMDR est l’intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires de la Dre Francine Shapiro.