Les analgésiques, faux amis des lombalgies ?

Une récente méta-analyse, compilant les données de 98 études cliniques réunissant quelques 15000 patients, remet en question l’efficacité et l’innocuité des analgésiques couramment utilisés pour traiter les lombalgies de courte durée. Des produits tels que le paracétamol, l’ibuprofène et la codéine sont largement utilisés pour traiter ce type de pathologies mais les preuves de leur efficacité sont limitées.

Les chercheurs sont partis du postulat que notre connaissance de ces médicaments était encore insuffisante et ont évalué l’efficacité et le risque lié à l'usage de 69 produits, notamment des anti-inflammatoires non stéroïdiens, du paracétamol, des opioïdes et des relaxants musculaires. Ce travail a mis en évidence une incertitude concernant les effets secondaires de ces substances, mais également leur efficacité sur les douleurs lombalgiques.

En raison de ces doutes qui subsistent, les auteurs conseillent aux professionnels et aux patients d’être prudents concernant l'usage de ces analgésiques jusqu’à ce que l’on dispose d’une meilleure connaissance de leur efficacité et de leur innocuité dans le cadre du traitement symptomatique des lombalgies.

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