Accueil Actualités La propolis pour mieux vivre avec une insuffisance rénale ?
La propolis pour mieux vivre avec une insuffisance rénale ?
L’insuffisance rénale est une pathologie à l’évolution sournoise, dénuée de symptômes spécifiques. En France, elle touche près de 3 millions de personnes à des degrés divers, avec des répercussions sur la qualité de vie. Cette dernière pourrait néanmoins être améliorée de façon naturelle, grâce à un produit de la ruche : la propolis.
Nos reins filtrent environ 180 litres de sang par jour. Bien que ne pesant chacun que 140 grammes en moyenne (contre 1,5 kg pour le foie), il nous serait impossible de survire sans leur travail. Leur affaiblissement va souvent de pair avec l’âge, mais peut aussi être causé par des infections, le diabète ou l’hypertension. Une baisse de la fonction rénale est souvent détectée à l’occasion d’un dosage de l’urée ou de la créatinine dans le sang, corroborée par d’autres signaux comme une grande fatigue et une perte d’appétit durable.
Un gain en qualité de vie, sinon rien
La propolis, qui renferme plus de 300 composés actifs (tels des acides phénoliques, des flavonoïdes, des terpènes, des stilbènes etc.) est un de ces produits naturels qui ne cesse d’étonner, notamment par ses propriétés antioxydantes. Une récente étude iranienne de petite ampleur s’est intéressée à ses effets sur la fonction rénale, le stress oxydatif, la pression sanguine et la qualité de vie chez un groupe de 35 patients souffrant d’insuffisance rénale modérée.
L’intervention consistait en la prise, deux fois par jour, d’une gélule standardisée à 125 mg d’extrait de propolis brune du peuplier pour une moitié du groupe, et d’un placebo pour l’autre, durant 12 semaines. Au bout desquelles les deux groupes n’ont révélé aucune différence significative sur les critères biologiques objectifs tels que la pression sanguine, les taux de créatinine, d’hémoglobine glyquée, de glucose, d’insuline ou de protéinurie.
Et pourtant, le questionnaire KDQOL-SF (pour Kidney Disease Quality of Live Short-Form) servant à l’évaluation de la qualité de vie a montré, lui, un bénéfice chez le groupe ayant reçu la propolis. Il indique en effet une amélioration significative vis-à-vis des symptômes et des problèmes liés à l’insuffisance rénale, de la perception de l’état de santé général et des capacités physiques.
Lire aussi Propolis : antibactérienne et antivirale, mais surtout anti-inflammatoire
La prévention, encore et toujours
Les auteurs de l’étude rappellent que l’hyperglycémie (c’est-à-dire l’état de prédiabète, lui-même précédé par le syndrome métabolique) est la cause majeure de la dégradation de la fonction rénale. Le contrôle de la glycémie, grâce en particulier à une alimentation et une hygiène de vie adaptées, peut donc le plus souvent prévenir l’initiation et la progression de l’insuffisance rénale.
Quant à la propolis, elle n’a pas encore livré tous ses secrets ; si les doses relativement faibles de cet essai n’ont pas eu d’effet physiologique remarquable, des doses plus élevées (de l’ordre de 1000 à 1500 mg par jour durant 2 à 3 mois) ont entraîné dans d’autres essais une baisse significative de la glycémie postprandiale, de la résistance à l’insuline et de l’hémoglobine glyquée. Les auteurs de l’étude précisent par ailleurs que la propolis a également eu des effets positifs sur la qualité de vie de patientes traitées par chimiothérapie pour un cancer du sein, mais a fait chou blanc auprès d’un autre groupe de femmes atteintes de polyarthrite rhumatoïde…
Références bibliographiques
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
Diabète : le régime méditerranéen en soutien des reins
Sachez préserver des reins solides