Votre lubrifiant intime est-il dangereux ?

De quoi faut-il se méfier ?

• Les perturbateurs endocriniens

De nombreux conservateurs utilisés pour la fabrication des lubrifiants sont aussi suspectés de dérégler le système hormonal. Ces perturbateurs endocriniens sont également impliqués dans l’apparition de nombreuses pathologies telles qu’infertilité, cancers ou affections cardio-vasculaires.

La toxicité du phénoxyéthanol a ainsi été prouvée : son absorption par les tissus du corps peut induire des effets neurotoxiques et des troubles neurologiques. On retrouve également, dans certains gels intimes, des parabènes et notamment du propylparaben ou encore du propyle sodique, des conservateurs synthétiques dangereux. De nombreuses études les suspectent d’être cancérogènes.

• Les substances allergènes

Beaucoup de lubrifiants sont parfumés. Si c’est un avantage marketing certain, cela ne se fait pas sans conséquence sur la santé. En effet, beaucoup de parfum de synthèse utilisés sont susceptibles de provoquer une réaction allergique.

• L’acide éthylène et le sucre

La glycérine (ou glycérol) est également utilisée dans la préparation de ces gels. Or elle est suspectée de provoquer des mycoses chez les femmes et d’endommager les membranes des muqueuses. Pire, la présence de ce sucre, tout comme celle d’acide éthylène, sont suspectés de réduire la fertilité en ralentissant les spermatozoïdes.

Comment choisir son lubrifiant ?

Nous vous recommandons donc de bien vérifier la composition de votre lubrifiant. Pour vous aider, vous pouvez vous fier à des applications comme Yuka, Clean Beauty ou QuelCosmetic, mais aussi au comparatif proposé par le site Que choisir.

Enfin, pour une solution 100 % naturelle, faites confiance à l’aloe vera, sans conteste l’un des meilleurs lubrifiants existants.