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Fatigue : agir sur les neurohormones
Une vie quotidienne bien remplie rime bien souvent avec une sensation de fatigue, appelée aussi asthénie chronique, mais il peut s’agir d’un véritable problème de santé lorsque celle-ci devient persistante. Et si nos hormones étaient impliquées dans cet état ? À l’aide de la diététicienne Véronique Liesse, nous vous proposons quelques remèdes naturels pour agir sur un dérèglement hormonal. Dans cette partie, voyons comment moduler son équilibre en différentes neurohormones.
Voyons à présent dans le détail les solutions nutritionnelles pour agir efficacement sur la synthèse des neurohormones et apporter les cofacteurs nécessaires. Comment optimiser la transmission neuronale ? Comment réduire les phénomènes d’inflammation ?
Pour la dopamine
Certains nutriments (fer, calcium, magnésium, zinc) et vitamines (B2, B3 et B6) sont indispensables à la production des enzymes impliqués dans la synthèse de dopamine. La vitamine C contribue à la production de dopamine, en stimulant l’absorption du fer. De plus, les oméga-3 (poissons gras) favorisent la production en dopamine et sont conseillés en cas de fatigue et de baisse de motivation. Tous ces nutriments seront utiles pour augmenter la synthèse en sérotonine et mélatonine.
L’important est aussi de booster la production des précurseurs de la dopamine, qui sont la phénylalanine et la tyrosine, et cela au repas du matin et du midi. Les besoins journaliers en phénylalanine et en tyrosine sont d’environ 35 mg/kg/jour. Ces deux acides aminés se retrouvent dans les aliments riches en protéines (produit laitier, œuf, viande, jambon, poisson, amande, avocat, banane, soja). Il est donc recommandé de privilégier un petit déjeuner riche en protéines.
Certains composés vont agir au niveau neuronal afin de réguler le taux de dopamine. Le safran par exemple va permettre d’éviter la recapture de la dopamine par le neurone présynaptique, afin de prolonger son effet. Enfin, des plantes comme le thé vert, les plantes à caféine (guarana, noix de kola), au ginseng ou à la rhodiole vont inhiber la dégradation de la dopamine dans la fente synaptique (l’espace entre deux neurones), ...
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