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Le krill, l’autre source d’oméga-3
On ne présente plus les oméga-3, ces acides gras aux nombreux bienfaits qui participent notamment à la santé cardiocirculatoire et à l’équilibre psychique. On les trouve dans les poissons (sardines, maquereaux, saumon…), les œufs, et de nombreux végétaux (lin, colza, périlla, algues…). Mais les plus intéressants sont peut-être ceux issus du krill, ce véritable trésor de la mer.
Les oméga-3 ont été popularisés au début des années 2000 sur la base d’allégations de santé qui se sont étoffées au cours des années : ces acides gras essentiels amélioreraient la santé cardiaque et circulatoire, la vision , la fertilité, le fonctionnement de la thyroïde et aideraient à lutter contre les problèmes de peau, dégénérescence nerveuse, la migraine, les troubles de l’humeur, l’insomnie, les articulations douloureuses, et, possiblement, les cancers … Bien que remis en question ici et là, ces bénéfices ont tout de même été confirmés par la majorité des travaux de recherche.
En tant que compléments alimentaires, les oméga-3 sont principalement dispensés sous forme d’huile extraite de la chair de petits poissons des mers froides comme la sardine, le hareng, l’anchois ou le maquereau. Il existe aussi, depuis peu, des formulations d’origine végétale, le plus souvent à base d’huile de graines de lin. L’huile de krill, quant à elle, demeure encore l’apanage des « connaisseurs ». Il est donc temps de faire mieux connaissance avec cette solution prometteuse.
Les sources d’oméga-3
Notre organisme ne fabrique pas ces acides gras, il est donc nécessaire de s’en procurer par notre alimentation. Les sources végétales (lin, noix, périlla…) fournissent essentiellement de l’acide alpha-linolénique (ALA), précurseur à partir duquel notre organisme est capable de synthétiser lesacides eicosapentaénoïque (EPA) et docosahexaénoïque (DHA) tant recherchés. Cependant, cette conversion présente un rendement assez faible – moins de 10 % pour l’EPA et moins de 5 % pour le DHA –, qui plus est variable selon les individus.
D’où l’intérêt de miser aussi sur les sources marines. En milieu océanique, la source « originelle » d’oméga-3 est la microalgue, ou phytoplancton . Elle propose une concentration élevée en oméga-3 (près de 18 %), raison pour laquelle sa culture à des fins d’exploitation et de commercialisation d’oméga-3 se développe également. Le phytoplancton sert de nourriture au krill (Euphausia superba) et aux petits poissons qui, à leur tour, alimentent les étages supérieurs de la chaîne alimentaire.
Le point fort du krill : ses oméga-3 sous forme de phospholipides
Tandis que les oméga-3 fournis par les huiles de poissons (OP) se présentent sous forme de triglycérides et de diglycérides à près de 99 %, ceux du krill (OK) se présentent à plus de 40 % sous la forme de phospholipides, ce qui changerait la donne en matière de biodisponibilité. En effet, pour être assimilés par l’organisme, les OP doivent être davantage transformés durant la digestion que les OK : ils subissent une émulsification puis une hydrolyse qui requièrent plusieurs étapes et différentes enzymes.
L’assimilation des omégas 3 du krill serait plus aisée, comme l’ont confirmé des publications scientifiques dès 2013 : alors que les ...
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